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1 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentOn n'a rien inventé (1 de 10)
Date de création 1997-08-04
Durée du segment00:58:13
InvitésRoy Gabrielle, auteur; Gélinas Gratien, comédien, dramaturge; Lemelin Roger, auteur
ArtisansMorency Anne, animatrice, journaliste, présentatrice; Roy André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméQui étions-nous il y a 50 ans? Avons-nous bien changé depuis les années 40?
Anne Morency décrit la société québécoise de 1940. Dominée par le premier ministre québécois Maurice Duplessis, cette société connaît une croissance démographique et de meilleures conditions de vie. La production nationale croît de façon importante après la guerre et les gens ont soif de modernisation. On commence à remettre en question deux institutions importantes, l'église et l'éducation. Enfin, de plus en plus de Québécois quittent la campagne pour la ville. Les écrivains et les artistes vont traduire ces nouvelles aspirations dans leurs œuvres. La littérature québécoise de la fin de années 1940 se distingue par deux types de romans: celui qui traite des problèmes sociaux des villes et le roman psychologique, où le héros est toujours un déséquilibré nerveux. Roger Lemelin, répondant à un auditeur qui se plaint qu'il n'y ait pas d'autres genres littéraires, est d'accord avec lui et croit qu'il est temps de passer à autre chose. Pour lui, un bon roman est une belle histoire que l'on raconte, qui projette notre monde intérieur et qui traduit en mots le vécu de l'époque présente.
Dans une entrevue, Gratien Gélinas décrit le personnage de Fridolin qui représente le Canadien-Français, dans sa simplicité et sa lucidité. Des extraits de l'émission "Sondage" des années 1946, nous font entendre des gens de plusieurs endroits au Québec. On comprend leur vécu, leurs préoccupations et le rôle de la radio dans leur vie. L'émission se termine sur une allocution de Gabrielle Roy en 1947, qui parle du quartier de Saint-Henri et de la vie des ouvriers. Elle constate que Saint-Henri est aussi pauvre que lorsqu'elle a écrit son roman "Bonheur d'occasion".
Mots clésCultureDiscoursHistoireLittératureMédiasRomanSociété
Identifiant1257317
Mise à jour 2019-03-07
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2 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentMarie-Claire Blais: parcours d'un écrivain (2 de 10)
Date de création 1997-12-02
Durée du segment00:29:30
InvitésBlais Marie-Claire, auteur; Bouchard Danielle, comédienne, lectrice
ArtisansDurand Monique, réalisatrice; Vigeant André, animateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméMarie-Claire Blais raconte les premiers métiers qu'elle a fait dès l'âge de 15 ans: magasin, usine, secrétariat. Les conditions de travail des ouvriers la révoltent et il lui arrive parfois d'en parler à ses supérieurs. Il en résulte souvent qu'elle perd sa place. Elle sait déjà qu'elle est une artiste. Elle écrit lors de ses pauses. Elle tentera plus tard, dans ses livres, de faire connaître cette misère. Marie-Claire Blais dit qu'on n'oublie jamais l'humiliation et la tristesse de travailler dans de tels milieux de travail. Elle loue avec des amis une chambre à Québec pour pouvoir écrire. Pour elle, l'écriture exige beaucoup de solitude. Elle rencontre d'autres artistes et ils se tiennent dans des cafés. Elle quitte Québec à l'âge de 17 ans pour venir à Montréal qu'elle juge moins oppressif et plus stimulant. Elle travaille au Palais de justice de Montréal et publie ses premiers livres. Elle reçoit une bourse du Conseil des Arts et elle peut se permettre de vivre mieux. Elle évoque la parution de son premier livre "La belle bête" qui est paru dans un contexte de conflit. La critique fut dure avec elle. Elle était une jeune écrivaine révoltée, ce qui n'était pas bien vu. Puis, le père Lévesque et Jeanne Lapointe l'aideront à mieux structurer sa pensée dans son processus d'écriture.
De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésLittératureRomanSociétéSouvenirs
Identifiant1259766
Mise à jour 2019-03-07
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3 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (1 de 8)
Date de création 1997-12-15
Durée du segment00:57:48
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, animateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Premier carnet: L'esprit des lieux (1942-1960) : André Major parle de son enfance dans Rosemont, à Montréal, dans un quartier pauvre et rude. Il est enfant de choeur le matin et le soir, obligé d'appartenir à un petit gang de rue, il doit faire de petits vols. Dès son plus jeune âge, il va également chez son grand-père dans les Basses-Laurentides. Il raconte l'importance de ces lieux et de la forêt pour lui. Il relate sa découverte de la bibliothèque municipale et de l'importance des livres dans sa vie. L'imaginaire lui permettra de s'évader par la pensée de ce quartier triste. Il parle de ses études dans les collèges chez les Frères et de sa relation avec son grand-père. Lorsqu'il se met à acheter des livres de la collection "Livres de poche", son univers change car il lit André Malraux, Gilbert Cesbron, Kafka. Il devient un peu socialiste et légèrement anticlérical. Il sera expulsé du collège et fera quelques métiers avant d'être publié. Plusieur auteurs le marqueront mais c'est Gabrielle Roy avec "Bonheur d'occasion" qui lui permettra d'écrire son premier vrai roman.
Émission ponctuée de pièces musicales.
Mots clésLittératureLittérature étrangèreLittérature françaiseMontréalRomanSociétéSouvenirs
Remarques sur
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Cette émission a été rediffusée le 1998-07-19 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1260085
Mise à jour 2019-03-07
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4 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (6 de 8)
Date de création 1997-12-22
Durée du segment01:03:00
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, animateur; Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Sixième carnet: Parler au singulier ou le non-alignement.

André Major parle de l'imposture que représente l'écriture au "nous". L'écrivain est solitaire et c'est dans cette solitude qu'il est solidaire. Toute connivence entre l'écrivain et sa société repose sur un malentendu. L'écrivain doit maintenir une distance entre la société et lui. C'est dans cet écart que réside sa liberté. Rien ne doit faire écran entre la réalité et lui. L'écrivain doit aussi refuser les compromis dans son écriture, car ils affaiblissent une œuvre. Dans cette réflexion sur l'œuvre, André Major situe Thomas Bernhard comme faisant partie des exceptions. Il le caractérise comme quelqu'un allant au-devant des coups, les provoquant et prenant tous les risques. Il qualifie son travail comme une œuvre d'art. Major décrit l'écrivain et l'intellectuel dans la société comme des anomalies. Ils dérogent aux lignes de conduites et aux lieux communs. En ce sens, l'artiste est pour lui une faute de goût. Il est, à l'intérieur du lieu commun, une voix singulière. Et c'est ce qui explique qu'il lui soit si difficile d'écrire à la première personne du pluriel, au "nous". Major évoque également la condition menacée de la province de Québec dans sa position nord-américaine qui provoque des conditions de vie particulières autant pour les citoyens que pour les artistes. Pour ces derniers, il devient très difficile de critiquer la société puisque ce faisant, ils se rangent alors du côté des dénigreurs de cette même société. La rupture nécessaire de l'écrivain est très ardue. Selon lui, la seule façon de s'engager sans devenir un dogmatique ou un "aligné" est de parler en son nom propre. L'exemple de Tchekhov comme modèle d'écrivain dans sa société est donné. André Major enchaîne ensuite en parlant du problème linguistique au Québec qu'il lie à l'infantilisme profond de la société québécoise. La polarisation uniquement vers le côté maternel crée un déséquilibre au sein de la société et Major se dit en faveur d'un retour de l'équilibre entre les deux pôles, maternel et paternel. En évacuant la figure d'autorité du père, la transgression et la délinquance linguistique et littéraire sont impossibles. Une maturation semble nécessaire.
Mots clésConsidérations littérairesLangueLittératureLittérature étrangèreRomanSociétéSouvenirs
Remarques sur
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Cette émission a été rediffusée le 1998-08-30 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1798666
Mise à jour 2019-03-07
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5 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentConversations parisiennes : Anne Hébert et Madeleine Gagnon (3 de 4)
Date de création 1997-12-30
Durée du segment00:26:48
InvitésGagnon Madeleine, auteur; Hébert Anne, auteur
ArtisansDumais Doris, réalisatrice; Durand Monique, intervieweuse; Vigeant André, animateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméEn février 1995, deux auteures, deux poètes, deux parcours, deux générations et deux imaginaires, Madeleine Gagnon et Anne Hébert se sont rencontrées dans l'appartement parisien de cette dernière. Dans ce troisième volet, les deux femmes parlent de leurs années d'études. Ce furent des années difficiles pour elles. Anne Hébert déménageait souvent, changeait d'école et a terminé ses études après sa neuvième année pour raison de santé. Madeleine Gagnon qui vient de la Matapédia se frappe au snobisme des jeunes filles de la haute-ville chez les Ursulines de Québec. Elle finira son cours à Notre-Dame-d'Acadie à Moncton. Les deux femmes évoquent leurs motivations d'écrire. Anne Hébert parle de ses premières publications et de la réaction des éditeurs de l'époque. Anne Hébert et Madeleine Gagnon évoquent ensuite leur désir de quitter le Québec et d'aller en France voir le pays de leur culture. Pour elles, l'éloignement leur a permis d'écrire, de s'approprier des lieux, de se nourrir pour mieux écrire. Elles abordent finalement l'acte de l'écriture. Il est difficile pour Anne Hébert lorsqu'il s'agit d'un roman. Madeleine Gagnon explique qu'elle anticipe le plaisir qui naîtra bientôt lorsque l'histoire prendra forme. De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésÉducationFemmesLittératureLivre et éditionParisPoésieRomanSociétéSouvenirs
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 2000-03-16 dans le cadre de l'émission "Entretiens et confidences".
Identifiant1260211
Mise à jour 2019-03-07
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6 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentÉcrivains du Canada anglais (1 de 10): Mavis Gallant
Date de création 1998-06-01
Durée du segment00:29:35
InvitésPoliquin Daniel, écrivain, traducteur; Gallant Mavis, auteur qui vit à Paris depuis quarante ans; Bouchard Danielle, lectrice
ArtisansDurand Monique, réalisateur, intervieweuse; Vigeant André, réalisateur, animateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPremière de deux entrevues réalisées avec Mavis Gallant (1922-...), écrivaine canadienne anglaise. Monique Durand l'a rencontrée à Paris où elle vit depuis quarante ans. Mavis Gallant raconte son parcours de vie et d'écrivaine, son enfance à Montréal, son départ vers l'Europe en 1950, ses chemins d'écriture. Elle parle entre autres de la vie après la mort de son père et de son départ qui a suivi pour l'Ontario, de son emploi de journaliste à Montréal au début de sa carrière au temps de la seconde guerre mondiale, de son départ vers l'Europe en 1950 et de sa rencontre avec l'écrivaine Anne Hébert. Daniel Poliquin parle très brièvement de l'oeuvre de Mavis Gallant. Lecture d'extraits de son recueil de nouvelles, Voix perdues dans la neige. De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésLittératureLittérature anglo-canadienneLittérature franco-canadienneOntarioParisRomanSociétéSouvenirs
Identifiant1264808
Mise à jour 2019-03-07
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7 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentÉcrivains du Canada anglais (3 de 10): Neil Bissoondath
Date de création 1998-06-03
Durée du segment00:29:35
InvitésPoliquin Daniel, écrivain, traducteur; Bissoondath Neil, auteur; Bouchard Danielle, lectrice
ArtisansDurand Monique, réalisatrice, intervieweuse; Vigeant André, animateur, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPremière de deux entrevues réalisées par Monique Durand avec l'écrivain d'origine indienne Neil Bissoondath chez lui à Ste-Foy à Québec: son enfance et son adolescence à Trinidad, ses parents, l'influence de son oncle, l'écrivain V.S. Naipaul; sa découverte passionnée de la langue française; son arrivée au Canada, ses études et sa vie à Toronto; le début de sa carrière d'écrivain. De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésLangueLittératureLittérature anglo-canadienneLittérature étrangèreOntarioRomanSociétéSouvenirs
Identifiant1260448
Mise à jour 2019-03-07
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8 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentCréations et procréations (3 de 3)
Date de création 1998-06-17
Durée du segment00:57:48
InvitésHuston Nancy, écrivaine; Gagnon Madeleine, écrivaine; Jurgenson Luba, écrivaine russe; Boukjobza Chochana, écrivaine tunisienne
ArtisansDumais Doris, réalisateur; Durand Monique, animatrice
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméTroisième de trois émissions sur la création littéraire chez les femmes. Monique Durand s'entretient avec l'écrivaine russe Luba Jurgenson, l'écrivaine tunisienne Chochana Boukhobza, l'écrivaine québécoise Madeleine Gagnon et l'écrivaine canadienne-anglaise Nancy Huston. Les thèmes de l'écriture et de la maternité sont abordés lors de cette émission. Nancy Huston affirme que le fait d'avoir des enfants l'a aidée à devenir un meilleur écrivain. Madeleine Gagnon pense que cela a joué dans les deux sens. Elle est devenue un meilleur écrivain et elle était une meilleure mère car elle faisait une oeuvre de création. Les notions de pulsions de vie et de pulsions de mort dans la maternité sont discutées. Pour les quatre écrivains la maternité a été importante dans leur vie. Nancy Huston insiste sur l'importance pour les hommes et les enfants d'avoir des contacts physiques ensemble. Dans l'œuvre de Madeleine Gagnon, on remarque les thèmes de l'enfantement de la vie et l'enfantement des mots qui se retrouvent souvent. Madeleine Gagnon et Nancy Huston parlent de l'époque où elles lisaient des textes d'Hélène Cixous. C'était une période où il fallait affirmer sa différence comme femme. Aujourd'hui, elles ont pris de la distance face à ce courant de pensée. Elles répondent à la question "Pourquoi les femmes s'identifient-elles physiquement à ce qu'elles créent?" Madeleine Gagnon et Nancy Huston sont d'accord pour dire qu'aujourd'hui la société est mieux organisée pour permettre aux femmes de créer.

Lecture de certains extraits: "Les cathédrales sauvages" de Madeleine Gagnon, lue par Nancy Huston, "L'infante immémoriale" de Madeleine Gagnon, lue par Madeleine Gagnon, "Journal d'une création" de Nancy Huston, lue par Nancy Huston, "Mère et poète" de Elizabeth Barrett Browning, lue par Nancy Huston.
Mots clésFemmesLittératureLittérature anglo-canadienneLittérature étrangèrePoésieRomanSociété
Identifiant1261067
Mise à jour 2019-03-07
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